• Covent Garden de Jean-Philipe Blondel

    Écrit le 8 mars 2012

     

     

                Covent Garden est l’histoire de Clara, fille de famille aisée, qui a trois ami, Thibaut, gay, Pauline, la fille timide et Chloé, la fille délurée. Tout quatre sont riches et s’en vante. Mais tout va changer entre eux lors d’un voyage organisé à Londres. Clara va commencer à se remettre en question. Finalement, au cours de ce voyage, elle va faire un geste d’une grande envergure qui va changer toute sa vie, et sa façon d’être. Plus personne ne la verra de la même façon. Est-ce un bien ? Est-ce un mal ?

     

                Covent Garden est un livre écrit à la première personne. Ce n’est pas en problème en soi, mais si le personnage n’était pas aussi orgueilleux et narcissique cela serait certainement beaucoup plus plaisant. Elle nous fait croire que c’est une pauvre petite chose malheureuse alors qu’elle a pour les autres des pensées plus souvent négatives qu’autre chose. Elle se sent clairement au-dessus des autres, même si elle ne s’en rend pas compte. De plus, elle se laisse aller dans de longue description de ses amis, de sa maison, chose qui n’est absolument pas naturel. Qu’importe que ce soit elle qui parle, il n’est pas habituel de perdre des pages en description. Clara est un personnage particulièrement énervant. Elle se met toujours au-dessus des autres, elle le dit clairement, et quand bien même elle dit à un moment qu’elle est peut-être comme ses amis dans le fond, il n’empêche qu’elle les enfonce toujours. Même étant ami avec eux, elle se sentait supérieure, mais les suivait pour ne pas avoir à rester seul. Et chose la plus outrageante dans ce livre ce sont les « valeurs » qu’on vous inculque. NON. Ce ne sont pas des valeurs, c’est l’inverse. Des exemples ? Il n’y a que ça. A un moment donné, un personnage incite clairement deux des personnages à coucher ensemble dès le premier soir alors qu’ils ne se connaissaient QUE de vue avant et ce sont seulement rendu compte qu’ils se plaisaient alors qu’ils étaient à Londres. Ou encore ce moment où elle désobéit à son professeur et que ce dernier revient vers elle et lui dit Ô combien il est admiratif pour elle, qu’il aurait voulu pouvoir faire la même chose qu’elle à son âge.

     


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