• Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    Lorsque j’étais à l’école, ce livre a plusieurs fois été proposé à la lecture mais je n’ai jamais eu la chance de pouvoir le choisir. À chacune des critiques de mes camarades de classes, j’en ai eu de plus en plus envie. Jusqu’à ce que je me décide à aller le prendre à la bibliothèque.

    Ça à commencer par un rêve. Mais ça continue différemment…

    Écrit le 27/11/2014

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyL’histoire est bien vite commencée, l’on rencontre directement l’épouvanteur et ce qu’il est sans même comprendre ce qu’il se passe vraiment. Mais cette rapidité est essentielle au récit et ne dérange nullement, tout du contraire. Anglais, Monsieur Joseph Delaney fond la culture ancienne de son Angleterre à un style plus fluide, plutôt destiné aux jeunes malgré la mention « histoire à ne pas lire la nuit » qui estampille l’arrière de l’ouvrage. S’il est vrai que certaines histoires sont horribles, il n’en reste qu’elles sont bon enfant.

    Le style narratif de Monsieur Joseph Delaney est plus que plaisant à lire et les mots coulent sous nos yeux avec aisance. Le langage n’est pas trop soutenu et c’est fluide.

    J’ai beaucoup apprécié ce récit parce que si Tom, le héros, se montre doué dans certaines choses, il fait également beaucoup d’effort. Il n’en est pas moins qu’un enfant avec des erreurs et des raisonnements d’enfants. Et même si Tom doit se débrouiller seul contre son grand ennemi, dans le fond, ce n’est pas lui qui parvient à l’abattre ce qui rend plus qu’agréable cette histoire où l’héros est si commun.

     Écrit le 28/11/14

    Avec ce deuxième tome, Monsieur Joseph Delaney, nous ouvre encore plus son monde, nous Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaneyplongeant également dans une Angleterre ancienne. Ce n’est pas des préjugés qu’il nous livre mais une vérité. C’est très plaisant de voir ces temps anciens se mêler au fantastique. De plus, la lecture est toujours très aisée et très douce. On est entraîné dans l’aventure de Tom avec un véritable délice. Tous les personnages sont d’ailleurs bien plus développés et on s’attache de plus en plus à eux.

    L’on découvre aussi que la mère de Tom, et par conséquent Tom lui-même, à beaucoup de chose à nous révéler. C’est avec une grande impatience que j’ai attendu de pouvoir lire la suite d’un petit héros simple, dans un monde moins simple qui ne demande qu’à s’ouvrir aux lecteurs.

     

    Écrit le 8/12/2014

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyCe troisième volet se marque avec un nouveau décor. En effet, l'hiver arrivant, l'épouvanteur part avec Tom à Agzerlake où l'on découvre une nouvelle race, les sorcières Lamia, qui se montrent d'une grande importance. Ce volet permet de soulever beaucoup de sujet tabou voire houleux. Avec la mort du père de Tom qui nous projette dans la réalité avec force et toutes les machinations de Morgan. L'horreur frappe aussi avec la nécromancie et tout ce qu'elle emplit. Ce livre se montre vraiment tortueux, tant sur le plan de l'âme du père de Tom damnée qui entraîne des problèmes sous-jaccents (mais on ne pourrait lui en vouloir pour ça) et la façon dont l'épouvanteur traite sa bien-aimée Meg. A-t-il raison de faire ça ? Agirait-on de la même façon que lui ?

    La façon dont Tom se défait du Dieu du froid est également très ingénieuse, bien qu'horrible. Encore une fois, il use de talent et d'ingéniosité sans pour autant faire montre de surpuissance.

    Monsieur Joseph Delaney nous livre moins de créature cette fois-ci mais il approfondi grandement ses personnages, ce qui est un mieux. Il est fort plaisant de voir les personnages prendre de l'ampleur, même ceux qui ne peuvent qu'être dépeint par la pensée de Tom.

     

    Écrit le 15/01/2015

    Avec le Combat de l'épouvanteur, Monsieur Delaney signe son quatrième livre des Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyChroniques de la Pierre de Ward. Bien que l'histoire reste très bonne, pour moi, c'est le début de la dégénérescence du livre. 

    L'histoire en elle-même nous replonge dans l'horreur et dans la mort en nous rappelant la disparition du père de Tom et en lui arrangeant ensuite sa mère. Mais il nous livre aussi des révélations (tout en conservant certaines pour plus tard). Par exemple, nous en savons un peu plus sur son état de par ses soeurs. Mais on ignorait ce qu'il en est réellement. Nous pouvons seulement présager de ce qui allait survenir. Et, en ça, Monsieur Joseph Delaney réussit encore un coup de maître. L'horreur persiste également avec ce qui frappe la famille de Tom. Enlèvement, torture, emprisonnement. Voilà de quoi être un peu dégoûté et rebuté au milieu des monstres en tout genre et d'une histoire horriblement bien ficelée. 

    Mais il nous livre un héros qui est mêlé à l'obscur et qui, de ce fait, a des pouvoirs qui en découlent, le mettant au-dessus de tous les autres épouvanteurs qui n'a jamais été dépeint dans le livre... 

    Dans cet ouvrage, le malin se voit libéré et, grâce aux sorts et à la protection de sa mère, voilà qu'il peut lui survivre. Ce qui est, pour moi, la première vraie ulcération (les pouvoirs obscurs ne sont rien à côté). Cette partie prouve à quel point le héros est ridiculement mis sur un piédestal. Grimalkin, une tueuse horrible et sanguinaire, décide de lui laisser la vie sauve. Elle baisse sa garde devant lui et semble même aller contre ses propres principes. De plus, peu après, Tom parvient vraiment à survivre au malin. 

    Heureusement, il nous reste encore un livre avant que l'horreur ne tombe définitivement sur cette très bonne série. Et j'y reviendrais.

     

    Écrit le 3/02/2015

     

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyCet ouvrage entraîne Tom dans un nouveau coin du Comté, là où il va découvrir un nouveau genre d’épouvanteur (Bill Akwright) et de nouvelles créatures telles que les sorcières d’eau et les selkies (je crois me souvenir que c’est bien ça). Ce tome est plutôt intéressant, nous permettant de découvrir un nouvel aspect du monde de Joseph de Delaney, nous permettant de voir que tout ne se passe pas comme chez John Gregory.

    L’ouvrage permet également de mieux connaître Tom qui se montre, certes intelligent, mais aussi un peu buté. Il ne pense à rien d’autre qu’à faire ce que John Gregory lui a appris, allant jusqu’à agir contre les ordres de son nouvel instructeur pour suivre les dogmes auquel il est habitué.

    On découvre une nouvelle part de frayeur et d’horreur dans l’histoire des parents de Bill. C’est une chose que j’apprécie beaucoup dans les Chroniques de la Pierre de Ward. S’il est vrai que je lis sans problèmes ces livres la nuit et que je les pense ouverts sans mal à la jeunesse, ce sont des histoires où les horreurs de la vie quotidienne se mêlent sans soucis au fantastique. Que demander de plus ?

    Dans ce tome, Monsieur Joseph Delaney sort sa toute nouvelle carte : le malin. Et il en use avec brio. Au moins, on se demande ce qui va en être dans les tomes à venir.

     

    Écrit le 3/02/2015

    Voilà la déchéance qui frappe cruellement une si bonne série.Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaney

    Jusqu’alors, j’attendais avec impatience la sortie d’un livre. Et si maintenant je veux savoir le fin mot de l’histoire, ce n’est plus qu’avec angoisse et désintérêt que j’ouvre les tomes.

    Joseph Delaney nous sort une nouvelle carte. Quelle carte ! Tom est le fils de Zenobia, la première Lamia.

    Voilà. Tout est dit.

    Il était intéressant que Tom soit une part de l’obscur mais il devient exagérer qu’il soit le descendant d’une des plus puissantes entités ! Sans compter qu’à côté de cela, Alice est la fille du malin. Rien que ça !

    Au moins, Tom ne prend pas la grosse tête ce qui lui confère un petit côté attachant, et il est capable de sacrifier sa vie pour sauver ses proches. Il y perd deux personnes à qui il tient. Voilà qui semble contrebalancer les choses.

    Pour l’instant…

     

    Écrit le 3/02/2015

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyJoseph Delaney nous entraîne dans un autre point géographique de l’Angleterre et, par conséquent, nous livre encore de nouvelles histoires et nouvelles créatures. Comme toujours, les nouveautés qu’il offre sont intéressantes et on aime découvrir le folklore des Royaume-Uni sous la plume de cet homme qui reste assez douce malgré que ses personnages soient trop parfaits.

    Ici, nous trouvons l’occasion de découvrir Lizzie l’Osseuse sous un autre jour. Elle est au comble de sa méchanceté. Là où Alice peut croire qu’elle est devenue forte, qu’elle est capable de battre sa propre mère, elle montre qu’elle n’est qu’une enfant. Qu’elle n’est pas capable de faire tout ce qu’elle prétend. Si seulement ça avait pu lui apprendre à avoir une autre attitude…

     

     

    Écrit le 3/02/2015

    L’Irlande !

    Tom va en Irlande ! Quelle joie pour moi, fane de ce pays, de ses paysages, de sa Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph Delaneyculture et de tout ce qui va avec !

    J’ai alors eu ma première déception en voyant que Joseph Delaney semblait se désintéressé de l’histoire même des Irlandais pour apporter un autre genre de créature. Jacasseur, Pan ? Voilà qui n’a rien à voir avec l’Irlande. Je me disais que ce n’était pas utile de faire venir un Dieu de Grèce maintenant alors qu’ils y avaient déjà été. Mais lorsque j’ai perçu le mode « sidhe » je me suis dit « mais ça c’est Irlandais ! » et je me suis empressée de vérifier les informations. La Morrigan fait aussi partie du culte ! (un peu trop modifiée à mon humble avis, mais elle en fait partie !) Et Joseph Delaney offre encore un peu d’Irlande avec un grand héros. Me voilà comblée sur un point.

    Un seul.

    Parce que les personnages de Tom et Alice s’enlisent dans la suprématie. Alice est livrée au malin. Mais elle finit par en ressortir. Changée, plus sombre, plus animale, plus cruelle… mais elle en sort ! Elle revient à la vie ! Quant à Tom ? Il acquière une lame magique, sait la maîtriser et pourra réussir à en faire son Destin. Lui, il parvient juste à réussir à contrôler le temps et, pire, à battre le malin sur ce chemin !

    D’ailleurs, la simple course contre le malin en elle-même m’horrifie. On parle du mal incarné ! Il ne peut pas être scellé en trois pages ! J’avoue sans mal que cette entrave m’a dégoûté et m’a retiré toute envie de continuer de lire les épouvanteurs. Mais j’ai été plus loin que la moitié.

    L’autre chose que je reproche à ce tome, tout particulièrement, c’est l’enchâssement des aventures. Elles se suivent bien trop, mêlant des combats tous trop différents alors que ce n’est pas si utile. Au contraire, ça alourdit bien trop l’histoire. À mon humble avis, sans toute la partie sur Pan, le livre aurait peut-être pu être sauvé.

    Écrit le 23 Février 2015

    Les Chroniques de la Pierre de Ward de Joseph DelaneyCe tome m’a finalement réconciliée avec les Chroniques de la Pierre de Ward, bien plus que l’Irlande n’aurait pu le faire !
    J’ai été dubitative au début, avec la façon orgueilleuse dont agi Grimalkin, j’ai même été déçue. « Dire que c’est mon personnage préféré, et voilà ce qu’elle devient ». Je me disais que Joseph Delaney avait décidément réussi à me dégoûtée de sa saga, tout en me disant « mais j’aimerais connaître la fin à présent… »
    Néanmoins, sitôt que Grimalkin est frappée par le poison de Kretch, elle redevient bien plus agréable et se réveille loin d’être clichée ou surpuissante ! Et c’est ça qui a fait la force du livre. Même si, par moment, je soupirais en me disant que là, c’en était trop, le voyage a été bien plus agréable.
    J’ai aimé comme Joseph Delaney s’est inspiré du ver de Lambton, par ailleurs, même si c’est une bonne chose, au final, qu’il n’ait pas utilisé le vrai car cette légende me fait toujours mourir de rire.
    Enfin, mon plus gros reproche reste Thorne. Même si le personnage est très intéressant et bien construit (et que sa présence est plus qu’utile) je suis déçue que Grimalkin ait eu une apprentie. Ça la rapproche que trop de l’épouvanteur. En tant qu’auteur, je suis une grande adepte de l’effet miroir entre les ennemis ou les personnages et j’en use d’ailleurs beaucoup. Mais l’effet miroir ne profite pas à Grimalkin et semble d’ailleurs aller contre sa personnalité même…
    Toutefois, grâce à ce livre, j’ai hâte de me procurer le prochain tome.
    Enfin.

     

     

     

    J’écouterais vos avis sur le livre avec grand plaisir si vous l’avez déjà lu ou venez à le lire. Je sais que mon avis est tranché et de plus en plus négatif mais je remercier tout de même Monsieur Joseph Delaney. Il m'a fait vivre une belle aventure, tout de même.


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